Nouvel épisode par PierrotSixties, notre amateur de galettes noires et vinyles de collection en tout genre, qui nous parle des musiques et des artistes qui ont marqué les années soixante et soixante dix, aux Etats Unis mais aussi bien sûr en Europe et en France. Pour débuter ce périple musical nous commençons avec les Byrds américains de David Crosby et Roger McGuinn, en 1966! Nous les avions déjà évoqués dans notre épisode spécial sur les débuts de Johnny Hallyday.
Le groupe qui va nous intéresser maintenant a fait ses débuts en 1965, ils ont marqué eux aussi durablement le rock américain des sixties, voici le mythique Jefferson Airplane, avec son excellent «Plastic Fantastic Lover»! Connu pour ses textes politiques mordants, ses harmonies élaborées et ses titres hallucinatoires les voici en 1966, extrait de leur second album studio Surrealistic Pillow !
La légende du Rock des années 60 se poursuit de plus belle avec celui qui a fut à l’époque l’un des guitaristes rock britannique parmi les plus brillants et les plus connus de sa génération et peut-être même le plus adulé. On retrouve donc Jeff Beck avec son célèbre combo le Jeff Beck Group sur l’excellent «Short Business», morceau enregistré au cours de l’année 1971 !
En 1966, écouter les Lovin' Spoonful, c'était sans aucun doute pour la jeunesse du moment l’assurance d’avoir une joie de vivre, un optimisme que l’on associait généralement au mouvement hippie et au courant musical Flower Power de la fin des années 60. Formés dans la scène folk de New York, ces musiciens du Lovin' Spoonful et plus particulièrement son très talentueux chanteur et compositeur John Sebastian ont effectivement écrit à l’époque et enregistré quelques-uns des plus grands hymnes pop de cette période. Un état d'esprit qui culminera avec le festival de Woodstock en aôut 1969. Ça fait chavirer le coeur de bonheur, raison de plus pour écouter ces Lovin Spoonful et leurs inoubliables harmonies vocales sur «The Other Side Of This Life»!
Nat «King» Cole, comme son nom l’indique fut sûrement l’un des plus grands «Crooners» de la grande famille universelle de la musique et plus particulièrement de celle des «Mister Swing». Sa qualité en tant que pianiste a fait de lui a l’époque un grand aristocrate du style. Grand pianiste américain devant l’éternel, mais également chanteur, Nat «King» Cole était aussi à l'aise sur les rythmes blues que sur les succès de Broadway, voire les classiques du jazz. Enfin premier noir américain à avoir animé une émission de télévision, son succès fut immense auprès du grand public mais aussi malheureusement très bref puisque l’artiste disparut prématurément à Santa Monica, le 15 février 1965 en Californie à l’Age de 46 ans. Enregistré en 1958 voici le fougueux titre «Joe Turner’s Blues» par le légendaire Nat King Cole !
Je vous propose maintenant d’enchainer avec un style qui a une filiation musicale directe avec celui que nous venons d’écouter en l’occurrence, le Blues et le mythique Earl Hooker ! Cousin du grand John Lee Hooker déjà évoqué dans notre épisode 3 des sixties, il était né le 15 janvier 1929 (Clarksdale, Mississippi) et disparu prématurément le 21 avril 1970 (à Chicago, dans l’Illinois) Earl Hooker était donc lui aussi un guitariste surdoué, d’une éblouissante dextérité à l’époque, donc un showman exubérant qui a rapidement gagné l’immense respect de ses pairs tout en donnant ses lettres de noblesse au blues moderne. Par ailleurs, tout comme Jimi Hendrix , il portait des vêtements flashy, jouait de la guitare avec ses dents ou ses pieds, et la mettait derrière sa tête. Capté au tout début des années 60 voici ce grand maître de la six cordes avec le titre «Rockin'Wild» au cœur de l’année 1961 !
Un autre grand regretté de la musique américaine des années soixante qui enchaina littéralement les tubes pendant à peu près une bonne huitaine d’années de 1957 à 1964, en gros jusqu’à sa tragique disparition le 11 décembre de cette année-là, fut sans nulle doute le superbe Sam Cooke, déjà évoqué dans notre épisode spécial Otis Redding ! Avec un style musical novateur pour l’époque, Ce chanteur au plus fort de sa popularité adopta une sorte de R&B mâtiné de mélancolie qu'il émailla pourtant parfois d'une énergie qui lui offrit plusieurs tubes mémorables tels que «Chain Gang», «Twistin' the Night Away», et surtout le très mémorable «Bring It on Home to Me». Enregistré par l’artiste durant les sessions de son génial album «Ain't That Good News» je vous propose donc maintenant à l’écoute l’éxcellent «Another Saturday Night» par Sam Cooke bien Sûr !
Je vous emmène à la rencontre d’un groupe Américain qui fait partie lui aussi à part entière de notre belle sphère Sixties et qui avait vu le jour en 1968 : Spirit ! Groupe de Rock Psyché californien à tendance progressive qui cette année-là sortit coup sur coup deux albums. Derrière le nom de SPIRIT, il faut aller chercher en fait le nom d’un jeune virtuose Randy Craig Wolfe. A 15 ans, le gars quitta sa Californie natale pour New York. Durant l’été 66, le jeune homme intégra le Jimmy James & the Blue Flames, groupe d’un certain Jimi HENDRIX qui le rebaptisa Randy California. Un peu plus tard, alors qu’Hendrix faisait exploser carrément les compteurs avec Jimi Hendrix Experience en Angleterre, le jeune Randy lui resta à quai, ses parents ne l’ayant pas autorisé à quitter le pays l’estimant alors trop jeune. Autre anecdote, le même Randy remplacera même un certain Richie Blackmore, malade, lors d’une tournée américaine de Deep Purple. Voici le talentueux Randy et son groupe Spirit sur le très psychédélique et superbe «Fresh Garbage» !
On Continue à voyager dans les sonorités musicales de la toute fin des années 60 avec du Hard Rock et le groupe Mountain de Leslie west. Attention ça va saigner dans les oreilles ! Voici l’excellent «Mississipi Queen».
Nous allons faire un petit détour dans nos belles contrées musicales avec deux artistes musicaux d’excellentes factures à l’époque. Voici donc l’un à la suite de l’autre Eric Charden en 1966 avec son titre à tendance French Freakbeat «Va t’en de ma Vie» suivie de la belle Michele Torr lors de ses grands débuts avec «S’il m’aime» en 1965 !
On revient aux States avec un groupe rock américain dont les origines se trouvaient à San José, en Californie et qui a vu le jour en 1970, les Doobie Brothers ! La première mouture du groupe était principalement constituée de Tom Johnson (guitare, chant) et John Hartman (batterie), rejoints par Michael McDonald (composition, chant) avec un line up changeant à des fréquences très régulières par la suite et leurs plus grands tubes furent réalisés essentiellement dans les années 1970. Extrait du tout premier album du combo voici donc les Doobie Brothers et leur génial morceau «Beehive Stave» !
Quelques années auparavant en 1968 et en pleine vague musicale psychédélique, on peut carrément affirmer que le groupe Iron Butterfly se détacha très sensiblement des autres formations avec son célèbre «In-A-Gadda-Da-Vida» qui marqua considérablement le rock par ce titre principal qui durait tout de même plus de 17 minutes. Subtil mélange entre les Doors, Grateful Dead, Cream voire Jefferson Airplane. Iron Butterfly enregistra donc son premier disque et réalisa son meilleur enregistrement à l’époque avec plus de 30 millions d'exemplaires vendus. Datant de la même pèriode et extrait de leur second excellent album, les voici cette fois-ci ces Iron Butterfly avec «Unconscious Power» !
Place maintenant à une autre grande légende du Blues américain, l’excellent Albinos Johnny Winter déjà évoqué dans notre épisode précédent (PREVOIR LIEN) avec «Slippin And Slidin» nous sommes cette fois-ci en 1969 ! Révélé à la toute fin des années 60, il fut par la suite une star mondiale et sans nul doute l'un des plus célèbres instrumentistes de blues blanc à l’époque avec un de ses potes Jimi Hendrix.
On va clôturer cette-fois-ci avec des précurseurs du Punk Rock les MC5 en 1970 !
Bravo et merci à PierrotSixties qui nous racontait une fois de plus les histoires passionnantes des groupes de musique qui ont ambiancé les 60s et 70s. Likez, partagez et commentez autant que vous le souhaitez.