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Les Swinging 60s and 70s - Episode 8

Amis et nostalgiques du bon vieux Rock des années 60 et 70, voilà PierrotSixties qui nous emmène en voyage rétro ! Sans plus attendre, on commence par un disque de l’année 1971 par le talentueux mais aussi regretté saxophoniste King Curtis. Voici pour vous le morceau «Whole Lotta Love» extrait de ses fantastiques prestations des 5,6 et 7 mars 1971. Live at Fillmore West, superbe opus que le musicien avait d’ailleurs enregistré au mois d’Avril de cette année-là, en compagnie de son groupe the Kingpins mais également de la chanteuse soul Aretha Franklin. Curtis a été très certainement décisif dans la magnifique carrière des Beatles (voir l'article dédié à leur album Revolver) et sûrement d’autres illustres musiciens.



Passons désormais à l’immortel dieu du rock Eddie Cochran, dont on a déjà parlé dans notre épisode 1 des sixties et son «Skinny Jim» datant de 1956. Mettez vous en jambe sur ce rythme endiablé :




Ecoutons maintenant une superbe archive des Deep Purple, déjà évoqué dans notre spéciale Johnny Hallyday, enregistrée à l’époque sur les ondes de la très respectable BBC, en 1969, avec le superbe titre «The Bird Has Flown» !



Les Riot Squad était un groupe pop de Londres du début des années 60. Historique car il a compté dans ses rangs de nombreux musiciens du rock appelés par la suite à connaître une grande notoriété, à savoir le batteur Mitch Mitchell, percussionniste officiant par la suite pour Georgie Fame and his Blue Flames mais surtout Jimi Hendrix Experience. Formé en 1964 et recomposé à deux reprises, le saxophoniste Bob Evans en fut le seul membre permanent. Enfin David Bowie en prit la tête en 1967, et le combo enregistra avec lui ses premières compositions. Le groupe se sépara définitivement au départ de l’artiste la même année. Datant de l’année 1966, on s’écoute maintenant les Riot Squad «How Is It Done»!



Un autre groupe anglais du début des années 60 qui marqua le top départ d’une carrière prestigieuse pour Elton John fut le groupe Bluesology. Ce combo de blues britannique des années 1960 qui au cours de sa trop courte existence ne sortit que 3 45 tours fut donc surtout connu comme étant le premier groupe professionnel de l’artiste aujourd’hui mondialement reconnu comme étant l’un des plus grands musiciens. Bluesology a été actif musicalement parlant de 1962 à 1967 et leurs dernières prestations scéniques sous ce nom-là remontèrent à 1967 avant de se séparer au tout début de l’année suivante. Enregistré au cours de l’année 1965 voici le gros standard du Blues «Everyday I Have The Blues» par Bluesology et le tout jeune Elton John !



Geno Washington et ses Ram Jam Band furent un groupe plutôt axé à l’époque sur la soul Music et le Rythm and Blues. Basé en Angleterre, leur période principale d’activité se déroula principalement entre l’année 1965 et 1968. Le leader Geno Washington (né William Francis Washington en décembre 1943, à Evansville, en Indiana) a sorti cinq albums avec son groupe de l’époque The Ram Jam Band entre 1966 et 1969, puis ensuite enregistra huit albums solo à partir de 1976. C’est extrait des sessions du tout premier album capté par le combo en 1966, voici l’excellent titre «Water» !



Retour en 1967 avec le grand et inoubliable Albert King! Parmi les musiciens anglophones qu'il a influencés, on peut citer parmi les plus connus Steve Cropper, Keith Richards, Ron Wood, Jimi Hendrix, Eric Clapton, Jeff Beck Group, Mike Bloomfield, Gary Moore, Buddy Guy, Johnny Copeland, Johnny Winter, Robert Cray, https://www.cdandlp.com/ac-dc/artist/. Tous rendent ou lui ont rendu un hommage de son vivant, ou de manière posthume. De tous ses nombreux héritiers, Stevie Ray Vaughan, déjà évoqué dans notre épisode 3 des sixties a sans doute été le guitariste qui a été le plus fortement influencé par ce grand bluesmen comme on peut l'entendre sur ses blues lents ou rapides. Voici maintenant l’année 1967 et le grand et inoubliable Albert King et son «Overall Junction» !



Don Covay était un chanteur et compositeur de musique soul américain, né le 24 mars 1936 à Orangeburg, Caroline du Sud, et disparu le 31 janvier 2015 à Franklin Square dans l'État de New York. Cet artiste afro-américain marqua littéralement la soul des années 1960 de par ses compositions pour de grandes stars de l’époque tels que Solomon Burke ou Aretha Franklin. Enfin membre du Soul Clan chez Atlantic Records en 1968 avec Arthur Conley, Joe Tex et Solomon Burke, sa chanson Mercy Mercy fut reprise au cours de l’année 1965 par les Rolling Stones. Enregistré dans le courant de l’année 1967 en compagnie de ses Goodtimers voici le superbe morceau «Sookie Sookie» par Don Covay !



En s'inspirant autant de l'inventivité de Django Reinhardt que des solos bebop de Charlie Christian, Joe Pass a incontestablement révolutionné la guitare jazz. Guitariste de jazz américain d'ascendance sicilienne, ce musicien de renom né le 13 janvier 1929 à New Brunswick dans le New Jersey (États-Unis) et disparu le 23 mai 1994 à Los Angeles, Californie (États-Unis) a souvent été surnommé le «Art Tatum de la guitare». De plus Joe Pass a notamment joué avec Ella Fitzgerald et le pianiste Oscar Peterson. C’est tiré des sessions de son album de 1965 the Stones Jazz écoutons sans plus tarder Joe Pass avec «Stone Jazz».



Notre merveilleuse escapade musicale au sein de ces belles années 60 se poursuit de plus belles avec deux chanteuses françaises qui débutèrent leur carrière simultanément ou presque au tout début des années 60 : d’abord rappelons-nous d'Évelyne Courtois, qui était connu à l’époque sous le nom d’artiste de Pussy Cat (née le 14 juin 1947).



Revenons sur les tous débuts de la carrière d’une autre grande dame de la chanson française Alice Dona et son titre «Demain j’ai 17 ans», enregistré par cette dernière dans le courant de l’année 1963.



On poursuit avec du jazz et celui que l’immense Duke EllingtonOscar Emmanuel Peterson. Ce musicien de très haute pointure avait vu le jour le 15 août 1925 à Montréal (Québec) et disparu malheureusement après une très longue vie musicale le 23 décembre 2007 à Mississauga (Ontario). C’était donc un immense pianiste et compositeur de jazz canadien et le musicien se faisait tout simplement appeler « O.P. » par ses amis. Extrait des sessions de son sublime album enregistré avec son trio en l’an de grâce 1959 voici le standard de jazz ultime à l’époque «Night And Day», Ray Brown à la Contrebasse et le tout aussi Efficace Ed Thigphen à la Batterie!

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Quasiment tout le monde le sait ou presque, les Bee Gees était un groupe anglo-australien formé en 1958 à Brisbane (Queensland) en Australie par trois des frères Gibb originaires de Douglas (île de Man) : Barry et les jumeaux Robin et Maurice, initialement associés à un guitariste (Vince Melouney) et à deux batteurs (Colin Petersen et Geoff Brigford) qui eux étaient d’origine australiennes. L'album Bee Gees'1st premier opus officiel du groupe sortit au mois de juin 1967. Il se classa respectivement 8ème et 7ème au Royaume-Uni et aux États-Unis. Ce superbe premier opus est plutôt de style pop-folk, et certains titres adoptent même un style psychédélique puisant ses influences chez les Les Beatles. En voici pour preuve le superbe «One Minute Woman» extrait de ce 1er album fantastique !



Johnny Guitar Watson (néle3 février 1935 à Houston, Texas, États-Unis – 17 mai 1996 à Yokohama, Japon) était un musicien américain dont la longue carrière a influencé le développement du blues, de la musique soul, du Rhythm and blues mais aussi du funk, et sans oublier bien entendu le rock. Surnommé « Guitar », Johnny Watson grandit d’abord à Los Angeles au son du jazz blues de Lowel Fulson, Dexter Gordon, BB King, Dizzy Gillespie, T-Bone Walker, Charlie Parker, Count Basie ou encore Clarence Brown avant de se lancer sous le nom de Young John Watson, d'abord au piano puis à la guitare après avoir trouvé son style en tournée avec Guitare Slim. Enregistré en 1963 par cet as de la six cordes à l’époque je vous propose d’écouter «Reconsider Baby» par le mastodonte du blues du moment Johnny Guitar Watson, que Franck Zappa considérait comme l'un des guitaristes l'ayant le plus influencé. En France, Johnny Hallyday lui-même reprenait deux de ses titres en 1963 Excuse-moi partenaire (Cuttin' In) et en 1964 Pour moi tu es la seule (Sweet Lovin' Mama). Retrouvez d'ailleurs notre article spéciale Johnny Hallyday où vous saurez tout sur les débuts de Jojo.



Dans un style sensiblement différent les Mojo Men était un groupe de rock américain basé à San Francisco. Formé en 1965, ce combo a subi plusieurs changements de nom et de personnel jusqu'à leur séparation définitive en 1969. Leur single le mieux classé dans les charts à l’époque fut une reprise de «Sit Down, I Think I Love You» de Buffalo Springfield, qui a culminé à la 36ème place en 1967. Datant de 1965 voici les Mojos avec le superbe «Dance With Me» !



Dans un style musical oscillant entre le Rock Garage, le Rock Psychédélique, le Folk Rock et le Pop Baroque ils ont fait partie des groupes parmi les plus influents de la scène de San Francisco à l’époque. C’était les Mojo Men avec «Dance With Me» en 1965.

Finissons notre fantastique périple musical sixties avec l’année 1964 et les Kingsmen «Jolly Green Giant» !



Encore un grand merci à PierrotSixties pour ses recherches musicales dans l'univers des années soixantes et soixante-dix, années riches en éditions vinyles et où on swinguait à tout-va! A très bientôt pour un nouvel épisode.
 
 
 
 
 
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